« Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends »

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Icône de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, Nelson Mandela (décédé en 2013), qui passa 27 ans en prison avant d’être libéré en 1990 avait prononcé cette phrase restée célèbre. Dans la vie, disait-il, « Je ne perds, jamais. Soit je gagne, soit j’apprends ».

Envisager ses échecs de manière positive

Et si l’on se débarrassait de la peur de l’échec qui paralyse ? Si on changeait de regard ? Si on prenait du recul ? En fait, si nos échecs nous ouvraient d’autres perspectives ?… Notre capacité individuelle à repousser les limites et à apprendre est infinie. Et même dans le pire il y a du bon.

Quelles sont les conséquences d’une mauvaise note ? D’un examen raté ? D’un redoublement ? Ces échecs, qui n’épargnent aucun élève ou étudiant.e. tout au long de son parcours de formation, finissent parfois par entamer la confiance en soi, l’estime de soi et par créer des freins qui se transforment en croyances limitantes (« Je suis nul.le » ; « Je ne sais pas faire » ; « Je ne suis pas capable de devenir… » ; « Je ne suis pas assez… » ; « Je suis trop… »…). Ces croyances seront peut-être nourries par de nouveaux échecs qui viendront les renforcer et la boucle sera bouclée, les étudiant.e.s ne parvenant plus à donner le meilleur d’eux/elles-mêmes.

Or comme le disait Mohamed Ali, célèbre boxeur américain, « les plus forts ne sont pas ceux qui gagnent, mais ceux qui n’abandonnent pas même après avoir perdu ». Alors, pourquoi ne pas voir en chaque échec la possibilité de recommencer encore mieux, pour aller encore plus loin ? Pour cela, il est donc essentiel de réfléchir différemment, de porter un autre regard sur sa situation et sur soi.

Prendre plaisir et donner du sens à ses actions

Recommencer une année, repasser un diplôme cela signifie se mettre dans les dispositions d’une vision à long terme pour tirer deux choses positives du premier échec, à savoir une future victoire et un apprentissage. Le chemin est parfois long, il n’est pas toujours linéaire et emprunter les chemins de traverse participe de la rencontre avec nous-mêmes. Il s’agit de reprogrammer sa manière de penser et d’aborder ce quotidien où l’immédiateté, la rentabilité gèrent même l’univers scolaire. En effet, sur le moment, l’échec pique notre égo, fait vaciller nos certitudes, mais, en nous poussant à rechercher le moyen d’éviter que cet échec se répète, il peut être formateur. Il sert à donner du sens à nos actions et à y trouver la motivation et le plaisir nécessaires pour se remettre en selle.

Et s’il n’existait pas de plus beau cadeau que l’échec ? En voilà une pensée aidante pour combattre ses croyances limitantes ! Elle crée un cercle vertueux, un champ de nouvelles expériences et de nouveaux apprentissages qui permettent, même en prenant des chemins de traverse, d’atteindre son objectif principal.

Nous terminerons cet article comme nous l’avons commencé : avec une autre citation de Nelson Mandela qui fait écho à celle que nous avons développée ici : « Ne me jugez pas sur mes succès, jugez-moi sur le nombre de fois où je suis tombé et où je me suis relevé à nouveau. »

Et vous, quel a été votre plus bel échec ?

Une réflexion au sujet de « « Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends » »

  1. caroline nascimento

    C’est tellement vrai!
    Restons toujours positif! Il y a de bon dans chaque chose et se relèver après être tombé nous fait percevoir le monde différemment!

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