J’ai eu le plaisir de répondre aux questions de Caroline Charron pour le magazine Maxi !


J’ai eu le plaisir de répondre aux questions de Caroline Charron pour le magazine Maxi !
L’alternance n’a jamais été autant d’actualité. Pour de nombreux adolescents elle est une solution qui permet de mettre un pied à l’étrier sur le marché du travail. Voici les idées que j’ai pu développer pour le journal La Tribune.
Alors que le monde du travail a les yeux rivés sur la reprise de l’après Covid, près d’1,6 million de jeunes sont sans emploi, ni formation. Dans ce contexte, un dispositif mérite toute l’attention des entreprises et des candidats : l’alternance. Longtemps ignorée, voire dépréciée, elle représente un levier pour redonner confiance aux jeunes dans l’avenir après la crise sanitaire que nous avons connue. Voici pourquoi.
L’alternance (via ses deux contrats, d’apprentissage ou de professionnalisation) a mis du temps à gagner ses lettres de noblesse en France. Longtemps dévalorisée, elle rattrape son retard par rapport à d’autres pays européens et a même atteint la barre des 500.000 contrats signés en 2020 (source : ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, 2021). Chez nos voisins (Allemagne, Autriche, Suisse ou encore Belgique), depuis les années 1970, l’alternance est plus répandue. En comparaison, en 2020, on comptait 1.690.000 apprentis en Allemagne. En Suisse, François Garçon[1] estime que l’apprentissage est « une des pièces maîtresses de l’édifice suisse de formation, sa clé de voûte selon certains ». Toujours selon lui, 80 % des jeunes âgés d’au moins 15 ans se tournent vers l’apprentissage. Autre fait intéressant souligné par l’auteur : « l’apprentissage est à l’écoute de l’industrie. Il se déroule non pas à l’école mais à l’intérieur de l’entreprise ». Notons que les taux de chômage dans ces pays sont bien plus faibles que chez nous ce qui peut sans doute s’expliquer par le bon équilibre entre les formations et les besoins des employeurs.
Pourquoi doit-on faire un choix par rapport à nos spécialités de Première ? Pour ma scolarité, que représente ce choix de deux spécialités en fin de première ? Quelle sont les répercussions de ce choix dans mon orientation dans le supérieur ?
Quelles sont les questions à se poser pour faire ses choix ? Comment procéder si je n’ai aucune idée ? Vers qui me tourner pour construire mon parcours ? Dois-je prendre en compte mes notes et les coefficients pour faire ce choix ? Merci Digischool et Génération 1525 de m’avoir interviewée.
Que peuvent bien avoir en commun Albert Camus, Albert Einstein, Gyllian Lynn, Thomas Edison ou, plus près de nous, JK Rowling ? Toutes et tous ont eu des destinées brillantes. Pourtant, s’ils/elles s’étaient arrêté.e.s aux jugements parfois cinglants de leur entourage, aux infortunes et à l’échec scolaire qui ont émaillé leurs vies, jamais ces hommes et ces femmes n’auraient laissé leur trace dans l’Histoire. Heureusement pour eux/elles – et pour nous – ils/elles n’ont ni perdu leur espoir, ni abandonné leur objectif, envers et contre tout.