Que peuvent bien avoir en commun Albert Camus, Albert Einstein, Gyllian Lynn, Thomas Edison ou, plus près de nous, JK Rowling ? Toutes et tous ont eu des destinées brillantes. Pourtant, s’ils/elles s’étaient arrêté.e.s aux jugements parfois cinglants de leur entourage, aux infortunes et à l’échec scolaire qui ont émaillé leurs vies, jamais ces hommes et ces femmes n’auraient laissé leur trace dans l’Histoire. Heureusement pour eux/elles – et pour nous – ils/elles n’ont ni perdu leur espoir, ni abandonné leur objectif, envers et contre tout.
« La chute n’est pas un échec. L’échec c’est de rester là où on est tombé », disait Socrate
La mère d’Albert Camus, qui l’éleva seule, était sourde et ne savait ni lire ni écrire. Quelle revanche pour son fils, prix Nobel de littérature, d’être devenu l’un des plus grands écrivains du XXe siècle ! Qui se souvient qu’Albert Einstein était dyslexique, quitta l’école à 15 ans après avoir été renvoyé plusieurs fois, considéré par ses professeurs comme un piètre élève ? Il est pourtant devenu un physicien de réputation mondiale. Qui a retenu que Gillian Lynne, formidable danseuse étoile et chorégraphe des comédies musicales Cats et Le Fantôme de l’opéra, était une élève dissipée qui quitta l’école à 13 ans ? De même, qui sait que Thomas Edison, étiqueté enfant hyperactif stupide, déscolarisé à 13 ans, s’adonna à sa passion, la physique, et inventa l’enregistrement du son (entre autres). Qui, enfin, connaît l’histoire de JK Rowling, jeune maman divorcée presque sans le sou, élevant seule son enfant, qui écrivait des romans sans connaître de succès jusqu’à ce que la saga de Harry Potter la rende multimillionnaire en moins de 5 ans ?
Nous pourrions en citer des centaines d’autres, hommes et femmes célèbres ou vivant à nos côtés qui, grâce à leur travail acharné et leur détermination, ont persévéré dans l’adversité et attendu avec patience l’atteinte de leur objectif sans se départir de leur confiance. Je suis certaine que vous en connaissez…
Zoom sur la formidable aventure des fondateurs d’Airbnb
En 2007, Brian Chesky et Joe Gebbia, deux anciens étudiants en design qui vivaient en colocation à San Francisco connaissaient des difficultés à payer leur loyer. Chaque année avait lieu dans cette ville un salon du design industriel et les hôtels affichaient très vite complet, ne parvenant pas à absorber tous les participants qui s’y rendaient. Les deux étudiants créent alors un site Internet et proposent un matelas pneumatique chez eux pour la nuit ainsi qu’un petit-déjeuner. Si le succès est notable, ils peinent à pérenniser leur concept et aucun banquier ne souhaite les aider à développer leur entreprise. Décidés à persévérer, ils ont l’idée, pendant la campagne présidentielle de 2008 qui oppose Barack Obama et John MacCain, de « designer » des boîtes de céréales aux effigies des deux hommes au prix de 40 dollars la boîte. Les ventes explosent et ils retournent voir leur banquier qui refuse une nouvelle fois de les soutenir jusqu’à ce que ce dernier apprenne que les deux jeunes hommes en ont vendu… 800 ! Il accepte alors de les financer à hauteur de 20 000 dollars afin qu’ils développent leur société.
Leur chiffre d’affaires explose et tout le monde connaît la suite…
Rien n’est facile, tout est possible !
Tous ces exemples démontrent une chose : l’intelligence émotionnelle de ces personnes leur a permis de s’adapter aux épreuves qui les attendaient. Considérée comme un ensemble d’aptitudes cognitives, l’intelligence émotionnelle intègre la connaissance de soi-même, la motivation, la persévérance. C’est cette aptitude à se motiver, à rebondir grâce à un ensemble de compétences émotionnelles qui nous aide à nous adapter aux épreuves de la vie.
Être mauvais.e élève ou essuyer plusieurs échecs d’affilée ne peut prédire le naufrage d’une vie professionnelle ou personnelle. Un QI hors norme ne permet pas de présager de la réussite.
Rien n’est jamais gagné, tout est toujours possible !
Excellent article! Bravo de donner confiance, nos jeunes en ont grand besoin. Continuez!!!