Comme le disait si bien le penseur et philosophe
indien Jiddu Krishnamurti (1895-1986), « Communiquer
avec quelqu’un, c’est faire ensemble un voyage en se comprenant ».
À l’heure des moyens de communication pléthoriques, nous comprenons-nous mieux ?
Parvient-on à « mieux » dire pour « mieux » se faire
comprendre ?
Ah ! Se comprendre… La grande affaire. Parfois nous vivons la même situation mais nous l’interprétons différemment, et nous reprochons à l’autre son manque de compréhension ; nous nous désespérons d’être un.e éternel.le incompris.e. Les situations s’enkystent, les frustrations s’accroissent, et nous voilà embarqué.e.s dans la valse des malentendus, des reproches, des brouilles et des méprises.
Une phrase et… 10 interprétations
Entre ce que je pense,
Ce que je veux dire,
Ce que je crois dire,
Ce que je dis,
Ce que vous avez envie d’entendre,
Ce que vous croyez entendre,
Ce que vous entendez,
Ce que vous avez envie de comprendre,
Ce que vous croyez comprendre,
Ce que vous comprenez,
Il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer.
Mais essayons quand même…
Bernard Werber, écrivain né en 1961, posait ainsi les difficultés de la communication dans son Encyclopédie du savoir relatif et absolu en 1993.
L’univers scolaire cristallise toutes les fragilités de la communication
Communiquer ne signifie pas seulement dire, mais aussi écouter. Lorsque l’on traite une problématique dans le cadre de l’école, du collège, du lycée – voire du supérieur – les acteurs se multiplient, amplifiant les incompréhensions.
Une situation d’échec ou de difficulté scolaire ne sera pas perçue de la même manière par l’enfant, ses parents, son entourage plus large, ou ses professeur.e.s. Là ou l’enseignant.e dira : « Il/Elle dort en classe, il/elle n’est pas motivé.e », l’enfant ou l’adolescent.e analysera : « Je ne sais pas comment m’y prendre », quand les parents affirmeront : « Il/Elle ne fait rien, c’est un.e fainéant.e ».
En fonction de notre personnalité, de nos croyances, de nos saboteurs internes, de notre éducation, nous allons analyser une situation en y intégrant tous ces paramètres.
Le coaching commence là où s’arrête l’école
Le coaching va interroger toutes les parties prenantes de la situation, mais l’accompagnement se centrera surtout sur le jeune homme ou la jeune fille et s’intéressera à sa personnalité, ses motivations, ses styles d’apprentissage, sa relation aux autres, à sa propre image dans l’environnement scolaire/universitaire et à sa relation au sens.
Comment les parents, le ou la jeune, les enseignant.e.s rendent-ils/elles compte de la situation ? Quelle prise pensent-ils/elles avoir ? Comment voient-ils/elles la suite ? Quels sens mettent-ils/elles derrière les mots employés ? Le ou la coach.e va aider les personnes impliquées à se débarrasser de leurs jugements et de leurs injonctions négatives, à voir LA réalité et non LEUR réalité.
En se penchant sur la personne, son environnement, son comportement, l’accompagnement ira débusquer les répétitions d’échec, les pensées négatives, les émotions tues, les besoins non satisfaits, explorer les zones d’ombre.
Tout cela avec cet objectif : « Ce que je dis EST ce que je pense, et non ce que les autres ont envie d’entendre, croient entendre, ont envie de comprendre, ou croient comprendre… »