Le coaching scolaire concerne toutes celles et ceux qui évoluent dans le « système scolaire », qu’ils y étudient (collégiens, lycéens, jeunes adultes) ou qu’ils y travaillent (personnel enseignant : directeurs/trices d’écoles, chef.f.e.s d’établissements, enseignant.e.s, conseiller.ère.s d’orientation ou CPE, etc.). On estime que le coaching scolaire concerne les jeunes de 12 à 25 ans. Pourquoi pas avant 12 ans ? La difficulté des enfants à se projeter dans le futur rend complexe un accompagnement en deçà de cet âge.
Des problématiques variées
L’accompagnement de tous ces acteurs du système scolaire va s’articuler autour de problématiques diverses.
Chez un enfant dont les parents consultent, on pourra parler de phobie scolaire, d’une difficulté à trouver sa place dans une classe ou une école, de problèmes de confiance en soi ou d’estime de soi, de démotivation, là où on se concentrera, par exemple, avec un.e adolescent.e, sur d’éventuelles angoisses avant les contrôles ou les examens, ou sur des difficultés d’organisation ou de méthodologie. Au collège ou au lycée, l’accompagnement peut également porter sur l’orientation et les métiers envisagés, l’indécision vocationnelle.
Avec un ou une enseignant.e pourront émerger des doutes, des incertitudes face à un changement de poste, une évolution professionnelle. En coaching collectif d’une équipe pédagogique on travaillera volontiers sur d’éventuels problèmes de communication, de résolution de conflits.
À chaque questionnement sa méthodologie d’accompagnement.
En pratique comment se déroule un processus de coaching ?
Il peut aller de 3/4 séances à 10/12 séances). La fréquence est variable, un rythme hebdomadaire ou bi-mensuel étant le plus efficace. Seule la régularité compte. Un processus de coaching est donc plutôt long (entre 2 et 6 mois).
Dès les premières séances, le ou la coach.e déterminera avec les parents d’un.e élève ou avec l’étudiant.e les objectifs à atteindre et travaillera avec elles/eux sur les moyens d’y parvenir.
Le coaching scolaire : ni soutien scolaire, ni mentorat, ni conseil mais accompagnement vers l’autonomie
La personne qui coache n’est ni thérapeute, ni conseillère, elle n’est pas là pour juger, guider, mais pour accompagner, faire émerger, « faire avec » mais pas « à la place de », en aidant autant que possible à réfléchir de manière décentrée. Par son questionnement et les outils à sa disposition, elle aide la personne accompagnée à tracer son propre chemin, celui qui lui correspond et non pas celui que le ou la coach.e voudrait qu’il/elle emprunte.